PETIT ÉPEAUTRE PARTENARIAT
18 heures hier soir .... " au fait je ne suis pas allée au courrier ce midi !!! " j'ouvre la boite et une bonne surprise : " un colis " !! un beau colis avec 1 kg de
grains petit épeautre et 1 kg de farine petit épeautre . C'est suite au au diabète déclaré chez mon mari il y a 1 mois que je me suis penchée sur ce produit .
Je dois vous dire que c'est une belle découverte car je ne connaissais pas du tout .
Je suis donc heureuse de vous présenter un super partenaire : Le petit épeautre de haute Provence
c'est :
Le petit épeautre est une céréale de la famille des graminées.
La tige est dressée, grêle, raide, pubescente aux nœuds, creuse.
L’épi est dressé, très aplati, avec un axe fragile.
Les épillets sont plus petits que dans les autres espèces, très fortement et très régulièrement imbriqués en 2 rangs, obovales, glabres et très luisants ou pubescents, contenant deux ou trois fleurs dont une seule fertile.
Les glumes sont plus courtes que les fleurs, égales, obovales, carénées, tronquées et inégalement bidentées au sommet, la dent principale (ou mucron) termine la carène et l’autre une nervure saillante.
Les glumelles sont égales ; l’inférieure de la fleur fertile est munie d’une arête fine.
Le caryopse (grain) est aplati latéralement, de forme ovale, d’aspect vitreux à l’intérieur, il ne se détache pas par le battage et demeure étroitement enveloppé dans les glumelles auxquelles cependant il n’est pas adhérant
Aux origines de l’agriculture
Nous sommes au néolithique, dans le Croissant Fertile, et plus précisément dans les montagnes du Karadag, au sud-est de l’actuelle Turquie, il y a plus de 10000 ans.
Les hommes qui vivent de chasse et de cueillette ont l’idée de récolter des graines d’engrain sauvage T. monococcum ssp. boeoticum et de les semer, c’est la naissance de l’agriculture et d’une des premières cultures domestiquées, le petit épeautre T. monococcum ssp. monococcum également dénommé engrain. (Heun et al., 1997)
Cette domestication permet de sélectionner les épis aux rachis les moins fragiles, ceux qui tiennent en haut de la tige à maturité et sont faciles à récolter contrairement à la plupart des engrains sauvages dont les épis se brisent et tombent par terre à maturité.
Cette culture se diffuse bien au-delà du croissant fertile pour apparaitre en Provence avec les balbutiements de l’agriculture. Quelques sites préhistoriques livrent des traces de petit épeautre à Fontebrouga dans le Var, le Baou Roux près d’Aix-en-Provence ou le Grand Abri à Châteauneuf-les-Martigues datant de 7000 ans avant J-C.
L‘agriculture néolithique en Provence se diversifie dès le début du IV ème millénaire. La présence simultanée de blé tendre avec le petit épeautre, témoigne que les Provençaux jouent sur plusieurs registres. Il est possible d’imaginer que le petit épeautre était cultivé dans des terres pauvres alors que le blé tendre était réservé aux terres plus profondes.
L’occupation romaine de la Provence va bousculer le petit épeautre qui sera relégué dans les terrains non cultivés et sauvages peu romanisés de l’arrière pays. L’agriculture romaine s’établissait plutôt sur le froment et surtout sur la vigne et l’olivier.
A partir du 5ème siècle après J-C, à la désagrégation de l’empire romain, les peuplades nordiques envahissent la Provence et provoquent l’exode de populations dans les arrière-pays. Le petit épeautre grâce à ses qualités de robustesse et de conservation aisée (grain vêtu) permet à ces populations de survivre.
On le retrouve tout au long du moyen âge provençal jusqu’à nos jours.
Au cours des 5000 dernières années, le petit épeautre a été remplacé par les blés tétraploïdes et hexaploïdes et largement oublié par les sélectionneurs modernes du fait de ses rendements médiocres et du travail de transformation qu’il exige.
Sa culture s’est maintenue en Haute Provence où il fait parti du patrimoine céréalier. Les semences actuellement utilisées sont l’héritage des générations passées, elles sont particulièrement adaptées au terroir de Haute Provence.
Valeurs nutritionnelles
9000 ans de présence continue en Haute Provence pour une saveur inchangée
Aujourd’hui, les vertus de la consommation de petit épeautre de Haute Provence suscitent de plus en plus d’intérêt des consommateurs soucieux de leur santé.
Surnommé »le caviar des céréales », le petit épeautre de haute Provence se caractérise par la richesse et la qualité de ces protéines (il contient les 8 acides aminés essentiels à l’organisme).
Sa composition riche et équilibrée en minéraux et sa teneur intéressante en caroténoïdes lui donne sa couleur orangée et lui confère de nombreux bienfaits diététiques.
Sa farine, utilisée en boulangerie et la pâtisserie offre des produits dorés au goût de noix. Sa teneur en fibres en fait une céréale à bonne digestibilité.
Contient-il du gluten ?
Le petit épeautre se distingue par son faible taux de gluten. Il est généralement bien toléré par les personnes perturbées par ces protéines.
Composition pour 100 grammes
Protéines 12,9 g | Fibres 10,3 g | Magnésium 120 mg |
Lipides 3,5 g | Valeur énergétique 375 Kcal | Phosphore 440 mg |
Glucides 72, 7 g | Calcium 100 mg |
Créée en 2010, cette association a pour mission de promouvoir le petit épeautre de Haute Provence. Elle regroupe tous les producteurs de syndicat, et mène des actions collectives (achats d’emballages, de matériel en commun, organisation de foire et salons…)
Les foires et salons ou l’Association est présente
L’association des producteurs a pu participer a différentes manifestations dont :
– Certains salons organisé par Slow Food.
Fondée par Carlo Petrini en 1986, Slow Food promeut une vision de la nourriture porteuse de plaisir, de culture, de traditions, d’identité, et d’un style de vie respectueux des territoires et des traditions locales. « Bon, propre et juste », c’est la devise de Slow Food.
Depuis 2005 , le Petit épeautre de Haute Provence est reconnu comme un produit Sentinelle par Slow Food , qui par ce biais accompagnent les petits producteurs et aide à la sauvegarde des productions artisanales de qualité. L’objectif est de garantir un futur aux communautés locales en organisant les producteurs, en cherchant des nouvelles voies de commercialisation et en valorisant saveurs et terroirs.
Participation au Salon du Goût à Turin en 2008, 2010 et 2012, à Eurogusto à Montpellier en 2007, Bilbao en 2009, à Tours en 2011.
Différentes foires locales : Montfroc , Journées gourmandes à Vaison la Romaine….
Salon Marjolaine à Paris en 2012